Escapade parisienne (2).
Lors de notre dernière visite à Paris, j'ai fait une découverte au musée d'art moderne : l'artiste canadien David Altmejd.
Cette exposition réunit ses premières sculptures mais aussi des oeuvres inédites dont certaines réalisées sur place.
Sculptures caractérisées par la grande diversité des matériaux employés ( miroirs, métaux, plexiglas, fleurs artificielles, animaux naturalisés, fils, fruits de résine, chaînes d'or ...) et par la très grande taille.
Cliquez sur les photos pour plus de détail !
Les géants.
"Quand je travaille sur un géant, j'oublie que c'est un corps parce qu'il est trop grand...je suis donc capable de travailler uniquement de manière abstraite, sur la texture, sur la couleur...
"C'est à l'intérieur d'un géant que j'ai commencé à utiliser un moulage de ma main comme symbole du geste du sculpteur."
C'est en utilisant le plâtre et les moulages de ses propres mains pour déplacer la matière, pour faire bouger le plâtre d'un endroit à un autre que sont nés les " Bodybuilders".
En prenant la matière du bas vers le haut avec les mains, celle-ci monte et s'accumule derrière les épaules formant une sorte de structure d'aile :
ce sont les "Watchers".
Les "Relatives" suspendus au plafond dans une matière noire pour créer le contraste avec les Bodybuilders.
Nous passons ensuite dans un tout autre univers sculptural, de grands volumes en plexiglas sont remplis par un minutieux travail de fils tendus, d'objets revisités, de surprises, de secrets.
"The flux and the puddle" grand volume horizontal imitant l'espace de l'atelier de l'artiste, un genre de laboratoire où se retrouve tout ce que le sculpteur a fait auparavant.
Ce volume contient une infinité d'informations et en en faisant le tour, il est impossible de tout voir, certaines pièces sont cachées...
" C'est comme une personne - on ne peut jamais avoir accès à tout...'.
"Têtes".
Sa soeur " Sarah Altmejd".
Les sculptures de David Altmejd explorent les mondes du rêve et du cauchemar, la vie et la mort, l'horreur et le merveilleux.
J'ai ressenti une belle, grande et étrange fascination face à ces oeuvres et si vous allez à Paris n'hésitez pas ...c'est jusqu'au 1er février 2015.