Exposition : Champ brodé.
Suite à un petit article paru dans le Vif week end, je me suis rendue à Liège, galerie des Drapiers.
Des cumulus passent près d'un abécédaire ancien sur lequel repose une broderie à heure numérique.
Le ton est donné, la galerie essaiera de démontrer l'importance de la broderie sur la scène artistique contemporaine.
Dorothée Van Biesen nous offre une représentation humaine disséquée, un demi-corps tronçonné, ultra jaune et une sorte de sac d'os en satin.
Fanny Viollet emprunte l'art existant imprimé sur carte postale de musée et l'habille à sa façon.
Avec la machine à coudre et des centaines de points, le picotage fragile apparait, c'est beau tout simplement.
La carte postale vierge, la face arrière brodée et le face avant.
De la dentelle appliquée finement et quelques points pour compléter le travail.
Une version très ludique et colorée.
Cachez cette nudité vue au bain turc ...c'est parfait.
Solange Thiry pratique la broderie comme le Taï chi, avec finesse, précision , énergie souffle et lenteur.
La chaussette d'hier et
celle d'aujourd'hui...
Les canevas reviennent à la mode, on en fait des sacs, des fauteuils, des vêtements.
Ici la démarche de Floriane Leblond est différente, elle continue le canevas existant (qui ne connait pas ce marin?? ) pour créer une autre oeuvre.
L'idée est sympa tout comme le résultat.
Pour finir, un coup de gueule, ce qui n'est pas fréquent de ma part.
Je lis toujours les textes liés aux oeuvres sur les murs des musées.
Ils permettent de comprendre (parfois) la démarche de l'artiste, de se situer dans une époque, de connaître les influences de l'artiste et les matériaux utilisés.
Ici, face à un nuage de mousse d'épaulettes et de fils enchevêtrés le critique d'art a ajouté ce texte.
Du délire, je n'ai rien compris je dois être super stratocumulonimbustupidus.
Ce qui m'inquiète surtout c'est que ce n'est pas la première fois que je me retrouve devant des textes arrachés de cerveaux intelligents qui ne m'aident pas et ne m'apportent aucune compréhension sur l'oeuvre.
L'exposition ne valait peut être pas de faire 110kms, la démonstration n'est pas vraiment aboutie.
Un rien énervée, de l'énergie à revendre et parce que j'ai vu au JT que c'était un des 20 escaliers extrême du monde !!!
J'ai monté ...les 374 marches de l'escalier de Bueren.
A ce niveau mon coeur sort par les oreilles et je pense aux habitants de cette rue le jour des "grosses courses" ou au le facteur qui doit certainement faire sa tournée en descente, sans oublier les déménageurs.
Si ça vous dit, il y a une maison à vendre à mi-parcours!!
Encore un effort, le jeune homme sur la photo l'a monté en courant !
Arrivée en haut, le seul banc était occupé, je suis donc redescendue.
Mes jambes étaient tétanisées et j'ai dû attendre 15 min. avant de pouvoir jouer avec les pédales de ma voiture.
Et quelques jours après, je sens que j'ai des mollets !.
A bientôt - merci d'avoir partagé cette balade et merci de laisser un commentaire.